Une des cinq parties du monde; 30 310 000 km2
965
000 000 habitants. (Africains).
Géographie :
Traversée presque en son milieu par l'équateur et comprise en majeure partie
entre les tropiques, l'Afrique est un continent chaud. Les climats et les
types de végétation s'individualisent en fonction des variations
pluviométriques plutôt que thermiques. En dehors des extrémités nord
et sud, au climat méditerranéen, le trait dominant est la chaleur constante. L'apparition d'une saison sèche et son
allongement, quand on
s'éloigne de l'équateur, entraînent le passage du climat équatorial et de la
forêt dense aux climats tropicaux, qui s'accompagnent de forêts claires, puis
de savanes et de steppes. Le désert apparaît près des tropiques
(Sahara, Kalahari). Plus de la moitié de l'Afrique est privée
d'écoulement vers la mer, qu'atteignent souvent difficilement les grands
fleuves (Nil, Zaïre, Niger, Zambèze).
La faiblesse globale du peuplement est liée aux conditions
climatiques et pédologiques, souvent défavorables à l'homme, et à l'ampleur
de la traite des esclaves (XVIe-XVIIe s.) Mais la
colonisation européenne, combattant les épidémies et la forte mortalité
infantile, a entraîné un renouveau démographique amorcé à la fin du XIXe
siècle. Aujourd'hui, la population s'accroît très vite (plus de 2 % en
moyenne par an) et se caractérise par sa grande jeunesse (plus de 40 %
des Africains ont moins de 15 ans) et par une urbanisation rapide.
La colonisation est aussi en grande partie responsable de la
structure politique actuelle (émiettement en une multitude d'États) et de la
nature de l'économie, par les formes qu'elle a revêtues (colonies
d'exploitation ou de peuplement). Elle explique largement l'importance des
plantations (cacao, café, palmier à huile, arachide), de l'extraction minière
(pétrole, cuivre, manganèse, diamants, métaux rares et précieux) et, en
contrepartie, la fréquente insuffisance des cultures vivrières et des
industries de transformation.
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